Un MOOC ouvert à tous pour appréhender les enjeux de la transition énergétique

Avec la formation en ligne « Systèmes énergétiques : objectif bas-carbone », l’INSTN et le CEA proposent des clés pour comprendre les enjeux de la transition énergétique dans ses dimensions climatiques, géopolitiques et technico-économiques, et prendre part au débat citoyen. Elle est ouverte à tous jusqu'au 31 décembre 2022.

Quelles énergies utiliserons-nous demain ? Quelle est la place du pétrole, du gaz, du nucléaire, des énergies renouvelables dans le mix énergétique ? Comment construire un système énergétique bas-carbone ? Comment concilier ces contraintes avec des objectifs climatiques ambitieux ? Des questions qui concernent les acteurs du monde de l’énergie comme le grand public !

La formation « Systèmes énergétiques : objectif bas-carbone » accessible en ligne sur Fun Mooc, est composée de 6 modules sur 4 heures au total :

Vidéos, animations, quiz, explications d'experts du CEA : ce premier volet pose les bases du contexte général de la transition énergétique. La formation est accessible en ligne ici sur Fun Mooc.

FORMATION "RAYONNEMENTS IONISANTS ET RADIOPROTECTION"

Notions de base, du 12 au 15 septembre, INSTN Saclay

La formation INSTN "Rayonnements ionisants et radioprotection : notions de base" a ouvert les inscriptions pour sa prochaine session du 12 au 15 septembre à l’INSTN de Saclay, n'hésitez pas !

​Cette formation de 4 jours alterne cours et travaux pratiques avec utilisation de sources radioactives. Accessible aux débutants, elle permet d'acquérir les fondamentaux de la radioactivité et de la radioprotection : connaissance des différents types de rayonnements ionisants et de leurs effets sur l'être humain, doses et mesures de doses, détection et moyens de protection, réglementation.

N'hésitez pas à nous contacter pour plus d'informations : anais.samlone@cea.fr / 01 69 08 54 30 et pour toute question administrative : constance.medetognon@cea.fr

Crédits photo : Laurence Godart/CEA

Trois projets INSTN sélectionnés pour bénéficier du plan « France Relance »

L’industrie nucléaire a besoin d’opérateurs formés et certifiés pour travailler en installation que ce soit pour la maintenance, les opérations ou encore la radioprotection. C’est en se basant sur ce constat-là, que le plan « France Relance » a décidé de financer trois projet INSTN qui positionnent au cœur de leur stratégie la création, la rénovation ou l’agrandissement de trois chantiers-écoles de l’INSTN à Cadarache, Saclay et Cherbourg.


Cadarache : Le projet CHERPA vise à doter la région Paca d’un chantier école moderne et performant afin d’offrir un environnement adapté au maintien et développement des compétences dans les métiers stratégiques de la radioprotection pour les étudiants, professionnels, demandeurs d’emploi et personnes en reconversion professionnelle. Ce projet s’inscrit dans la démarche du Campus d’excellence « Industrie du Futur – Sud » afin de bénéficier au plus grand nombre.

Saclay : Le projet FERMI a pour objectif de doter l’unité d’enseignement INSTN de Saclay d’un chantier école et de formations adaptés aux besoins actuels et futurs de l’industrie nucléaire. L’amélioration de l’employabilité dans un secteur jugé critique comme celui de la radioprotection de terrain sera assuré par le déploiement d’une offre de formation professionnalisante optimisant la couverture des besoins nationaux. En s’appuyant sur des approches pédagogiques innovantes renforçant l’ancrage des acquis des apprenants, l’INSTN contribuera au maintien et au développement de savoir-faire critiques en radioprotection et à leur attractivité.


Cherbourg : Le projet ForCe a pour objectif de répondre aux besoins des industriels de la filière nucléaire en maintien et développement des compétences en radioprotection en région Normandie. Il permettra à l’INSTN de maintenir une offre de formation réglementaire certifiante par le biais de la mise en conformité de son chantier école. Le projet ForCE concourra également à accroître l’attractivité des formations et des métiers du nucléaire dans les domaines critiques que constituent la radioprotection et l’exploitation des installations par l’introduction du numérique et de la réalité virtuelle. Il développera l’offre de formation diplômante locale pour répondre aux besoins en gréement du tissu industriel local à travers la création d’une licence professionnelle.

Formation des étudiants de BTS "pilotage des procédés" à la radioprotection.

L’INSTN dispense un nouveau module en radioprotection aux étudiants du BTS pilotage des procédés pour favoriser leur employabilité dans le Gard, notamment.


Si les étudiants de BTS « pilotage des procédés » du lycée Sainte-Marie de Bagnols, dans le Gard apprenaient en cours des éléments de physique nucléaire, de sûreté ou le démantèlement, depuis cette année ils ont un module pratique de radioprotection dispensé par et dans les locaux de l’INSTN.
Les 600 m2 de salles de TP, et de chantier école, et les formateurs de l’INSTN sont ainsi mis à contribution pour leur transmettre les savoir-faire et savoir-être indispensables pour travailler en milieu nucléaire confiné.

Pour répondre à la demande des employeurs, le module a été conçu en regroupant des formations obligatoires tel que le PR1 pour travailler sur site nucléaire. Ainsi, les jeunes deviennent directement opérationnels dans l’industrie nucléaire lors de leur alternance puis lorsqu’ils arriveront sur le marché du travail. « La filière a besoin d’opérateurs, or il y en a trop peu sur le marché. Une telle initiative même s’il elle est loin de combler le besoin est une étape importante », souligne Florent Lemont chef de l’unité d’enseignement INSTN de Marcoule où est dispensée la formation.

Une première promotion de radiopharmaciens pour l’Afrique francophone

Ils viennent du Burkina Fasso, de Côte d’Ivoire, de République Démocratique du Congo, de l’Ile Maurice. Ce sont les premiers étudiants à sortir du master de radiopharmacie, fruit du partenariat entre le CNESTEN (Centre National de l’Energie, des Sciences et des Techniques Nucléaires) marocain et l’INSTN (initié en 2017 et renouvelé en 2021) sous l’impulsion de l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Nucléaire).

Après deux ans de formation, à la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat (FMPR) relevant de l’université Mohammed V de Rabat, ces étudiants formés aux techniques et pratiques nécessaires à la manipulation de médicaments radiopharmaceutiques pour le diagnostic et la thérapie pourront participer au développement de la médecine nucléaire dans leurs pays respectifs.

L’INSTN forme les radiopharmaciens français dans le cadre du DESC de radiopharmacie. Aussi elle a été sollicitée en tant qu’experte en la matière et Collaborating Centre de l’AIEA, pour aider à l’élaboration de la maquette pédagogique de ce nouveau master. En effet, cette formation s’inscrit dans un plan de renforcement des capacités nationales des pays africains en matière de radiopharmacie afin de mieux accompagner l’évolution de la médecine nucléaire et répondre aux besoins croissants de diagnostic et de thérapie en Afrique.

Leçon inaugurale du GA, les petits réacteurs à l’honneur

Loïc Rocard, PDG de TechniAtome, prononçait le 5 octobre la Leçon inaugurale du diplôme d’ingénieur spécialisé en génie atomique sur le sujet « Du prototype à terre au SMR, l’autre aventure des réacteurs nucléaires », embarquant l’assistance sur une histoire du nucléaire vue à travers le prisme des défis de la propulsion.


Chaque année un orateur issu du monde nucléaire invité par l’administrateur général du CEA, le Haut-commissaire à l’énergie atomique et le directeur de l’INSTN prononce une conférence devant les étudiants de la formation d’ingénieur spécialisé en génie atomique, et les représentants de la filière nucléaire, pierre angulaire du succès de cette formation.


Ainsi, c’est avec les 73 étudiants de la promo 22, que Loïc Rocard s’enthousiasme à propos de la nouvelle génération de chaufferie embarquée pour le porte-avion, le K22, ou encore le projet de petit SMR français, Nuward : « Avec ces projets, il va y avoir du travail, du super travail, et en plus il va être difficile ! ». Plus tard, il lance aux jeunes de l’assistance un encouragement : « Vous qui arrivez dans le monde du nucléaire avec la jeunesse, l’énergie et l’envie, sachez qu’il existe des défis importants à relever : être simple, rapide et bon du premier coup et surtout ne jamais accepter les difficultés systémiques. »


Le diplôme d’ingénieur spécialisé en génie atomique est une formation d’excellence d’un an en fin de cursus d’ingénieur qui vise à former des ingénieurs de haute technicité pour les besoins de la filière nucléaire et de la Marine nationale. Il est dispensé sur 3 sites INSTN en France : Saclay, Cadarache, et Cherbourg et est habilité par la CTI.

Diplôme d'ingénieur spécialisé en génie atomique

Une rentrée sous le signe du climat

L’INSTN fait sa rentrée sous le signe du climat.

La traditionnelle rentrée des étudiants INSTN rassemblant les étudiants des diplômes INSTN et de certains diplômes en partenariats s’est déroulée cette année en simultanée à Saclay et Cadarache sous le signe du climat, le 17 septembre.


Pour démarrer la journée, Laurence Piketty, administratrice générale adjointe, a prononcé le discours inaugural. Puis, les 250 étudiants ont vécu en petit groupe un atelier « fresque du climat » imaginé par l’association du même nom dont la vocation est de sensibiliser aux enjeux climatiques. A partir de faits liés aux changements climatiques répertoriés par les travaux du GIEC, que les étudiants ordonnent sur une grande feuille et lient de cause à effet en dessinant une grande fresque, les étudiants prennent conscience à la fois de la complexité et des enjeux environnementaux actuels.


Ce type d’événement fait partie d’un plan d’actions plus global de développement durable récemment engagé par l’INSTN.


L’INSTN est membre du réseau des écoles supérieures du développement durable du ministère de la Transition Ecologique.

L’INSTN est certifiée Qualiopi

Depuis août 2021, l’INSTN est certifiée Qualiopi pour ses actions de formation et la validation des acquis de l’expérience (VAE).
Qualiopi atteste d’une démarche d’amélioration afin que l’apprenant atteigne les compétences attendues dans son emploi. Cela passe par une information lisible et accessible concernant nos formations et bien sûr des formations délivrées par des acteurs compétents.
Etre certifié Qualiopi garantit à nos apprenants et à leurs employeurs la qualité de nos pratiques, permet de financer nos formations par les fonds publics et/ou mutualisés et bien sûr nous engage à continuer de nous améliorer.

Nous sommes particulièrement fiers d’avoir été distingués sur certains aspects comme :

La certification Qualiopi s’ajoute aux nombreuses autres : CEFRI R, CEFRI F, EDF, CIFMD, ISO 9001, CTI.

Gestion des matériaux et des déchets dans le cadre d'un démantèlement

Dans le cadre du programme européen Elinder (European project in Learning Initiative for Nuclear Decommissioning and Environmental Remediation), l’INSTN et la commission européenne (Join research centre) organisent une classe internationale sur la gestion des matériaux et les déchets dans le cadre d’un démantèlement.
Les programmes sont dispensés en anglais, par des experts de rang international du domaine des matériaux et de la gestion des déchets nucléaires et du démantèlement, issus du CEA, EDF, EDF Cyclife, Orano, Andra, Tecnatom, Ecole Normale Supérieure et de la commission européenne.


L’inscription inclut :

Pour plus d’information

Contacts :
Vincent.lerat@cea.fr
Nadia.nowacki@cea.fr

Finale du Hackadem SUP : l’équipe de l’université de Nîmes victorieuse

Après avoir été sélectionnés dans le top 5, les lauréats du challenge Hackadem SUP ont été désigné par le jury lors de la grande finale du 28 mai.


Suite aux présentations des 5 projets finalistes, l’équipe « Gis Nîmes » a été désignée par le jury CEA/INSTN. Les élèves de la formation master risques et environnement de l’université de Nîmes, Dorian, Julie et Sarah, ont proposé de développer un bioprocédé à partir de la combinaison de deux technologies : les micro-algues Coccomyxa et une mousse de décontamination développée par les membres du CEA. Ce bioprocédé a pour objectif de réduire le volume des déchets radioactifs créé lors du démantèlement des installations.

Lancé en Janvier 2021 par le CEA et l'INSTN, le Hackadem Sup a été le premier challenge d'Open Innovation dédié au démantèlement nucléaire. Ce challenge accessible sur internet, s’adressait aux étudiants francophones de cycle supérieur. Son thème : imagine les nouvelles technologies au service du démantèlement, a mobilisé plus de 390 étudiants au sein de 88 établissements différents depuis le début de l’année.

Fin avril, une première sélection avait été faite par le jury. On retrouve au sein de ce jury Eric Gadet, directeur de l’INSTN. Cinq projets sur 150 dossiers avaient été retenus. La finale s’est déroulée le ​28 mai en direct via la plateforme du challenge.

Pour ce qui est du reste des équipes, Victor et Adrien en formation (ENSTA), arrivent en deuxième position avec un projet de drone cartographe adapté à l’environnement nucléaire. En troisième on retrouve Agozuz, Côme, Arthur, Océane et Prisca en école d’ingénieur à (EPF), avec un projet sur la prévention des risques. En quatrième position, Dement’Innov, Nicolas et Benoît en école d’ingénieur (Polytech), avec un projet sur l’apport de l’intelligence artificielle dans les chantiers de démantèlement. Et enfin, en cinquième position, Nuclé’hair museum, Octave et Gaspar en école d’ingénieur (ECE) et en école de commerce (EDHEC), avec un projet de réutilisation des surfaces au service de l’information du public.

Lors de l’annonce des résultats, les étudiants ont montré à quelle point ce challenge a été « une bonne expérience » et « à refaire » nous dit l’équipe de Dement’Innov. L’équipe du drone Cartographe ajoute aussi qu’ils sont « tous gagnants quelque part de cette expérience » et que « c’est très intéressant de s’être penché sur ce sujet ».

Ce challenge a donc permis aux étudiants de travailler sur une problématique liée au démantèlement et au développement durable, deux grands enjeux pour l’avenir du nucléaire. Les cinq projets finalistes seront retenus par le CEA dans l’objectif « de progresser sur nos chantiers d’assainissement et démantèlement » affirme Laurence Piketty, administrateur adjointe au CEA.

Pour aller voir la finale en replay : Hackadem Sup - Hackadem Sup 2021 

Top