Réacteurs à eau pressurisé (REP) : former les nouveaux arrivants

La France compte en avril 2019 58 réacteurs à eau pressurisée en exploitation, leur fonctionnement et leur maintenance, exigent le concours d’une multitude de métiers. Compte tenu, entre autres, des départs à la retraite, ce secteur recrute. L’INSTN a conçu une formation en 4 volets pour ces nouveaux arrivants dans le monde des REP.

Le premier module « Cycle de vie d’un REP » apporte une vue générale du fonctionnement normal d’un REP et des principales étapes du démarrage après rechargement ainsi que les pré-requis aux 3  modules suivants :

Du technicien à l’ingénieur spécialiste en neutronique, ces formations apporterent au stagiaire soit un volet nouveau pour faciliter une évolution de carrière, soit avec l’ensemble des modules, une vision large du sujet.

Conçue avec le concours d’intervenants du CEA mais aussi d’EDF et Framatome, ces formations incluent des travaux pratiques sur des simulateurs et des études pratiques de cas.

Prochaines sessions :

• « Cycle de vie d’un REP » : 2-4 avril 2019

• « Systèmes et composants » : 4-6 juin 2019

• « Exploitation des cœurs » : 17-19 septembre 2019

• « Situations dégradées » : 3-5 décembre 2019

 

Plan hydrogène : l’INSTN accompagne l’industrie

À l’occasion de l’annonce du déploiement du plan Hydrogène dans le cadre de la Programmation Pluriannuelle de l’énergie (PPE) 2019-2028, le gouvernement a rappelé tout le potentiel de cette molécule.

Présent sur cette filière depuis plus de 20 ans, le Liten, Institut de CEA Tech, se positionne comme un acteur majeur disposant d’expertises solides, dans les domaines d’application tels que la mobilité, le bâtiment, etc.

Conçues en collaboration avec les équipes du CEA-Liten, l’INSTN propose des formations adaptées aux besoins de ses clients industriels, sur l’ensemble de la chaîne de la valeur : de la production de l’hydrogène (électrolyseurs), son stockage, jusqu’à son utilisation (pile à combustible) dans un système intégré dans son environnement. La gestion de la sécurité est prise en compte sur l’ensemble de la chaine de la valeur.

Les visites des installations du CEA au cours des formations, permettent d’appréhender au mieux ces technologies et les contraintes associées.

Pile à combustible 

Filière hydrogène

 

 

De l’opérateur au chef de projet, les pratiques du démantèlement du CEA s’exportent vers l’industrie

Y compris dans le domaine de l’assainissement-démantèlement nucléaire et de la gestion des déchets, le CEA pratique recherche et développements.

Le centre CEA de Marcoule dans le Gard, avec une dizaine d’installations en cours d’assainissement-démantèlement, porte une grande partie de ces recherches. Installations expérimentales, ou préindustrielles, ces chantiers exigent un savoir-faire en matière de management de projets complexes, de développement de nouvelles technologies numériques et de leurs usages, ou encore techniques à adapter aux spécificités du démantèlement, comme la ventilation des chantiers ou le désamiantage…

Ces savoir-faire engagent des pratiques du niveau de l’opérateur à celui de l’ingénieur qui intéressent largement l’industrie, notamment les opérateurs de démantèlement et les exploitants ayant des chantiers de démantèlement, dont le CEA lui-même. « À titre d’exemple, les échelles de temps, la complexité des projets, les coûts des chantiers de démantèlement ne relèvent pas de la gestion de projet menée par un ingénieur « classique », commente Isabelle Ribet, responsable de l’unité d’enseignement INSTN de Marcoule, d’où la nécessité de former les chefs de projets, chargés d’affaires, chargés de lot, sur l’estimation des coûts, l’analyse et la maîtrise des risques et la gestion de projet complexe spécifique au démantèlement. »

En 2019, l’INSTN propose plus de 25 formations professionnelles sur les sujets de l’assainissement, du démantèlement et de la gestion des déchets, en français ou en anglais, accessibles sur quatre de ses unités d’enseignement : Cadarache, Marcoule, Saclay, Cherbourg. Au sein de ces formations, interviennent les meilleurs experts du CEA en la matière. « Et pour répondre aux besoins des industriels nous continuons à concevoir chaque année de nouvelles formations sur le sujet, » ajoute Isabelle Ribet. En plus de celles-ci, l’INSTN intervient dans différents diplômes(1), pour transférer ces compétences aux nouveaux diplômés et favoriser leur employabilité.

Les prochaines sessions

 

(1) Les formations diplômantes :

De la recherche à l’hôpital, les formations en physique médicale

Sur la plateforme Doseo, les physiciens médicaux se forment pour optimiser la prise en charge des traitements en radiothérapie.

Unique en Europe, Doseo, la plateforme de technologies pour la radiothérapie et l’imagerie du CEA à Saclay, compte aussi un volet formation. Et c’est l’INSTN qui en a la charge. Une quarantaine de physiciens médicaux sont venus s’y former en 2018. Ils ont pu bénéficier du plateau technologique de 1000 m² et échanger en direct avec les plus grands experts du CEA du domaine.  « Une partie des recherches menées à Doseo vise à optimiser les nouvelles technologies de la radiothérapie tout en en maîtrisant les risques », explique Amélie Roué, responsable du programme INSTN Applications nucléaires pour la santé. « Les physiciens médicaux font partie des premières personnes qui peuvent agir sur leur mise en œuvre et optimisation. Avec la plateforme, ils peuvent se former rapidement aux connaissances les plus actualisées et les mettre en pratique à leur retour dans leurs hôpitaux ».

Les formations durent un à deux jours et se veulent au plus près des pratiques professionnelles. Si le catalogue comptait trois formations en 2018, il en comprend sept en 2019 et la montée en puissance devrait se poursuivre dans les années suivantes. Les étudiants en formation initiale du DQPRM (Diplôme de qualification en physique radiologique et médicale) bénéficient aussi de ces équipements de pointe situés à deux pas des locaux de l’Institut en Ile-de-France.

Les applications nucléaires pour la santé vont prendre de l’ampleur dans les prochaines années car la thématique est au cœur d’enjeux sociétaux forts. « La radiothérapie, de plus en plus personnalisée et ciblée, fait partie intégrante de cette médecine du futur qui est en cours de construction pour une meilleure prise en charge des patients » analyse Amélie Roué. Allier formation et recherche au sein de Doseo prend ainsi tout son sens.

 

Les formations INSTN sur la plateforme Doseo

L’INSTN met un pied dans l’espace

À la demande de l’industrie spatiale, l’INSTN a conçu une nouvelle formation sur l’impact des rayonnements cosmiques sur l’électronique embarquée dans l’espace. Un succès qui va être reconduit.

Améliorer le comportement des systèmes face aux radiations, est un enjeu vital pour les projets spatiaux. « Pour notre client, raconte Louis-Joseph Bonnaud qui a élaboré cette nouvelle formation, il s’agissait de former des ingénieurs non spécialistes. Nous avons donc choisi une approche très progressive qui aborde, en premier lieu, les bases nécessaires sur les rayonnements ionisants en milieu spatial, puis l’interaction des rayonnements avec l’électronique. Dans un troisième temps, nous présentons les moyens de protéger les équipements des rayonnements par le blindage et la mitigation ».

Pour concevoir et animer cette formation, l’INSTN s’est appuyé sur les ingénieurs-chercheurs du CEA, en particulier de l’IRFU (Institut de recherche sur les lois fondamentales de l’univers), qui depuis plusieurs décennies conçoit et construit des appareils de recherche (caméra, spectromètre…) embarqués sur des systèmes spatiaux.

La formation s’est déroulée en décembre 2018 et a été un succès, ce qui pousse l’INSTN à reprogrammer cette formation de deux jours. Car au-delà de l’industrie spatiale, elle répond aux besoins de tous les fabricants d’équipements à spatialiser.

Bruno Lancia : « C’est l’avenir de la filière nucléaire française qui est en jeu »

Directeur général du groupe Nuvia, Président de la Fondation INSTN depuis le 9 janvier 2019, Bruno Lancia donne sa vision de la Fondation INSTN. Deux notions se distinguent : « compétences » et « attractivité ».

Que vous inspire votre nouveau rôle de Président de la Fondation INSTN ?

B.L. : C’est avec grand plaisir que j’ai pris la présidence de la Fondation INSTN. Quand le directeur de l’INSTN en 2016 était venu me voir avec ce projet, j’ai tout de suite adhéré à l’idée. Pour moi, c’est une question de responsabilité. Si nous ne ne mobilisons pas les jeunes, si nous ne maintenons pas nos compétences au meilleur niveau, nous aurons de plus en plus de difficultés à pérenniser  notre filière. Donc, je compte poursuivre les travaux qui ont déjà été initiés en ce sens.

Quelles en sont les grandes lignes ?

B.L. : La Fondation INSTN axe ses projets et financements autour de 4 domaines : concourir à la création de chaires d’enseignement, contribuer à améliorer les conditions de vie des étudiants inscrits à des cycles de l’INSTN, financer la conception d’outils et d’installations pédagogiques, participer à la diffusion des connaissances sur les enjeux énergétiques auprès des étudiants, des professionnels, mais aussi du public au sens large. Il est impératif que les enseignements dans le domaine nucléaire soient innovants, adaptés à l’environnement numérique dans lequel baignent les jeunes et que les compétences soient maintenues au meilleur niveau d’exigence. C’est le rôle de l’INSTN et la Fondation est là pour le soutenir dans cette démarche.

Avez-vous de nouvelles ambitions pour la Fondation INSTN ?

B.L. : Initiée par l’INSTN, bien sûr, et trois partenaires industriels (Nuvia, Apave, Assystem), la Fondation a désormais plus de deux ans d’existence. Il est temps maintenant d’intégrer d’autres partenaires. D’une part, pour apporter plus de financements et nous permettre d’augmenter nos ambitions. D’autre part, plus nous sommes nombreux, plus notre message rayonnera et c’est bien l’objectif.
En plus des missions qui sont les nôtres, un autre aspect qui me tient à cœur est de soutenir l’attractivité de nos formations pour les étudiants étrangers. C’est en faisant rayonner la culture française, l’approche et le modèle nucléaire français que l’on participera au déploiement des technologies nucléaires à l’international. Une fois de plus, c’est bien l’avenir de la filière nucléaire qui est en jeu.

Un séminaire pour structurer la collaboration franco-britannique autour des compétences nucléaires

En novembre 2018, un séminaire franco-britannique dédié aux approches innovantes des compétences nucléaires était organisé à Londres par l’INSTN et le NSSG (Nuclear Skills Strategy Group) britannique. Il visait à dresser un état des lieux de l’avancée de la collaboration franco-britannique dans ce secteur, et à la structurer autour d’objectifs précis.

La France et le Royaume-Uni ont été des pionniers de l’énergie nucléaire, rapidement perçue comme un gage d’indépendance, surtout en France où les ressources fossiles ont toujours été particulièrement limitées. À cela s’ajoute la problématique climatique, devenue une préoccupation majeure ces dernières décennies, qui oblige les États à décarboner rapidement et en profondeur leur économie. Fort de ce constat, le Royaume-Uni poursuit actuellement une stratégie ambitieuse de remplacement et d’extension de son parc nucléaire. En France, EDF a initié le Grand carénage destiné à prolonger la durée d’exploitation de ses réacteurs et en prépare le remplacement par des EPR.

Genèse de la coopération dans le domaine des compétences

Les programmes nucléaires français et britanniques requièrent une main d’œuvre à la fois abondante et qualifiée dans tout l’éventail des compétences requises par cette industrie de pointe. C’est pourquoi lors du Sommet franco-britannique en janvier 2018, les Secrétaires d’État Richard Harrington (Department for Business, Energy and Industrial Strategy) et Brune Poirson (Ministère de la transition écologique et solidaire) ont annoncé que les compétences seraient une priorité de la coopération franco-britannique dans le secteur nucléaire, aux côtés du démantèlement et de la gestion des déchets.

En application de cette volonté, le NSSG britannique (Nuclear Skills Strategy Group) et l’INSTN français ont été chargés d’organiser un premier séminaire à Paris en mai 2018, réunissant les principaux acteurs du secteur (entreprises, universités, organismes de recherche, administrations, ONG…). Cinq groupes de travail permanents y ont été constitués autour de thématiques précises : gestion de l’expertise, carrières et formation professionnelle, mobilité intersectorielle, diversité et attractivité des matières scientifiques et des sciences nucléaires auprès des jeunes. Leur mission est de parvenir à une vision claire des pratiques dans chacun de ces domaines des deux côtés de la Manche, d’identifier des pistes d’amélioration et d’accompagner leur mise en place.

 

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Le séminaire s'est tenu à la résidence de l'ambassadeur de France au Royaume-Uni. Jean-Pierre Jouyet, l'ambassadeur de France au Royaume-Uni, a ouvert le séminaire et Stephen Speed (photo), Directeur nucléaire au Department for Business, Energy and Industrial Strategy, l'a cloturé.

Avancée des travaux

À l’issue de premier séminaire, les groupes de travail ont exploré leur thématique, en se concentrant essentiellement sur l’analyse des pratiques dans les deux pays séparément. Le second séminaire, organisé début novembre, a permis de faire émerger des objectifs communs.

On retiendra à titre d’exemple que le groupe sur l’expertise s’est fixé celui de dresser un panorama des domaines faisant face à un manque généralisé d’experts, grâce à une enquête large auprès des différents organismes et entreprises du secteur. L’origine de ces déficits sera recherchée afin de proposer des mesures correctives.

Autre exemple, le groupe sur les carrières et la formation professionnelle cherche à simplifier les échanges de main d’œuvre qualifiée et certifiée entre les deux pays. Aujourd’hui, les certifications ont un périmètre national et toute personne employée, amenée à travailler de l’autre côté de la Manche doit y être requalifiée. Une comparaison des processus de formation et de certification dans un domaine précis (comme la radioprotection) a donc été amorcée pour étudier la faisabilité d’une certification commune.

Plusieurs groupes ont relevé que l’image « injustement » dégradée de l’énergie nucléaire dans l’opinion obère l’attractivité de la filière et complexifie le recrutement des talents dont elle a besoin. L’une des raisons avancées réside dans la « prudence » de la communication des acteurs du secteur qui se concentrent sur ce qui inquiète (sûreté, démantèlement, déchets) plutôt que sur les points forts du nucléaire (puissant outil de lutte contre le changement climatique, atout de sécurité énergétique…).

Enfin, il est nécessaire que la filière soit parfaitement structurée et organisée, ce qui est le cas au Royaume-Uni avec le NSSG et la NIA, mais à parfaire en France avec le CSFN et le GIFEN.

Prochain point d’étape au printemps 2019

Un prochain séminaire devrait être organisé en mai ou juin 2019 afin d’établir un point d’avancement et définir de nouveaux objectifs. Ce sera juste après la sortie effective du Royaume-Uni de l’Union européenne. Afin de faire prévaloir l’amitié qui lie les deux pays, au-delà d’une volonté forte de collaboration dans le domaine du nucléaire, cette rencontre se déroulerait en Normandie. Un lieu et symbole fort, à l’approche des célébrations des 75 ans du débarquement.

 

 

L'INSTN, nouveau membre de la Conférence des grandes écoles

Le 13 novembre 2018, la demande d’adhésion de l’Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN) à la Conférence des grandes écoles a reçu un avis favorable du conseil d’administration de l’association.

Suite à un audit complet des activités d’enseignement de l’Institut réalisé courant 2018, la Conférence des grandes écoles a entériné, lors de la séance de son conseil d’administration du 13 novembre dernier, l’adhésion de l’Institut national des sciences et techniques nucléaires. Le label CGE, atteste de la qualité de l’enseignement supérieur dispensé par l’Institut, et notamment, de la formation d’ingénieur spécialisé en génie atomique.

« Rejoindre la CGE est une belle réussite collective, car c’est l’ensemble de nos pratiques et de notre modèle qui ont été appréciés positivement par les auditeurs. Et surtout, cette adhésion nous ouvre des perspectives extrêmement intéressantes » se réjouit Eric Gadet, adjoint au directeur assurant la direction de l’INSTN par intérim. En effet, en tant que membre de la CGE, l’INSTN peut notamment proposer des formations de Mastère spécialisé®. Ces formations de douze mois post Master, apportant une spécialisation professionnalisante, sont particulièrement adaptées pour répondre aux besoins en compétences des industriels de l’énergie. « Notre objectif est d’appuyer la performance de la filière nucléaire et énergétique au sens large, pour répondre à ses besoins en compétences, et ainsi d’accompagner nos étudiants dans leur employabilité sur le long terme. Il relève de la responsabilité de l’Institut de mettre en œuvre tous les moyens pour parvenir à ce positionnement. L’adhésion à la CGE est, dans ce contexte, une étape importante » poursuit Eric Gadet.

 

 

À propos de la Conférence des grandes écoles

Créée en 1973, la Conférence des grandes écoles est un cercle de réflexion (think tank) qui produit des synthèses, études et enquêtes qui font référence au plan national, et participe activement aux réflexions concernant l’enseignement supérieur. La CGE est un organisme accréditeur de formations (Mastère spécialisé®, MSc, Badge, CQC) pour ses membres. Elle s’assure du respect de ses principes fondamentaux (excellence, insertion professionnelle, ouverture internationale, accréditation des formations…) et garantit la qualité des programmes.

L’admission à la CGE se fait sur des critères exigeants portant sur la structure, les modalités de recrutement, l’approche pédagogique, l’ouverture internationale, le lien avec l’entreprise, l’accompagnement des étudiants et la nature des

 

Des coopérations renforcées avec Framatome

Le 23 octobre 2018, l'INSTN et Framatome ont signé un accord de partenariat stratégique, point de départ d'une collaboration renforcée.

L’INSTN et Framatome ouvrent la voie à une implication accrue des experts de Framatome dans les formations et enseignements de l’INSTN, par exemple, avec la réalisation par les étudiants de TP sur les codes de calculs du chaudiériste nucléaire français. Il s’agit de l’une des actions annoncées dans l’accord cadre de partenariat signé le 23 octobre dernier. Cet accord a pour objectif de favoriser les relations entre les experts de Framatome et les étudiants et stagiaires formés à l’INSTN, par une implication accrue dans les instances de gouvernance de nos enseignements et de promotion des offres d’emploi du chaudiériste ; et de façon générale, de renforcer les synergies entre l’INSTN et Framatome.

Légende photo : Travaux pratiques des étudiants en Génie Atomique sur le simulateur Sofia. Parallèlement à cet accord, des discussions sont amorcées sur une extension des modalités d’utilisation par l’INSTN du simulateur SOFIA, notamment pour la formation continue.

La Fondation INSTN soutient la transition numérique de l’Institut

En finançant une deuxième session du MOOC sur l'énergie nucléaire en France et le développement de l'apprentissage adaptatif, la Fondation INSTN soutient la transition numérique de l'INSTN.

Fondée par les industriels Assystem, Apave et Nuvia, la Fondation INSTN, créée sous l’égide de la Fondation de France, a notamment pour vocation de financer la création d’outils pédagogiques innovants pour le nucléaire. Dans ce cadre, elle a décidé lors de son dernier comité exécutif de financer deux projets de l’INSTN. Le premier projet concerne la création d’une session 2 du MOOC (Cours en ligne ouvert à tous) sur l’énergie nucléaire en France réalisé avec la SFEN en 2017 (25k€ sur un coût total de 60k€.). Le deuxième projet est relatif à la mise en place d’une fonctionnalité d’apprentissage adaptatif sur le système numérique de gestion de l’apprentissage (LMS) de l’INSTN. L’apprentissage adaptatif consiste à garder une trace numérique des travaux des apprenants pour proposer des contenus adaptés aux besoins individuels. Un pilote est financé à hauteur de 43k€ sur un investissement de 72k€.

En savoir plus sur la Fondation INSTN

 

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