Génération de mouvements réalistes de systèmes anthropomorphes
Le sujet de s’inscrit dans le thème de l’Humain Numérique pour l’industrie manufacturière (plus précisément, pour la conception, la maintenance, la formation des opérateurs, la conception et l’ergonomie du poste de travail,…), la santé (conception des postes opératoire, la réhabilitation,…) ou l’industrie du divertissement (l’animation pour le jeu, le cinéma,…).
Partant des compétences et développements complémentaires de l’équipe Gepetto du LAAS et du CEA LIST, en termes de planification de trajectoires (HPP), de commande dynamique de mouvements des systèmes anthropomorphes, l’objectif du post doc consiste à combiner deux approches, l’une globale, traitant principalement des contraintes et caractéristiques géométriques et quasi-statiques, l’autre locale, traitant de la dynamique et prenant en compte des caractéristiques du mouvement humain (primitives motrices, minimisation de critères de coût, etc…).
Nouveaux matériaux d’électrode pour accumulateur Na-ion
Les accumumulateurs sodium-ion (Na-ion) constituent une alternative au Li-ion traditionnel, notamment sur les critères de coût et de durée de vie. Le Sodium présente en effet des caractéristiques très proches du lithium (élément assez léger et très électronégatif), avec également l’avantage d’être 1000 fois plus répandu que le lithium et d’être peu coûteux. En outre, il semblerait que les mécanismes de vieillissement aux interfaces électrolyte/électrode soient moins rapides que dans le cas du Li-ion.
L’électrochimie du sodium étant assez différente de celle du lithium, et cette technologie restant beaucoup moins étudiée jusqu’à présent, peu de solutions existent en termes d’électrodes positives et négatives. Il est primordial de développer des matériaux adaptés aux contraintes du stockage d’énergie à grande échelle. Le travail de post-doc se focalisera donc sur la synthèse et la caractérisation de nouveaux matériaux d’électrodes. Ces matériaux devront présenter des caractéristiques cristallographiques adaptées à l’insertion des ions sodium afin d’obtenir des densités d’énergies les plus élevées possibles, et à moindre coût.
Reverse engineering d’une machine électrique commerciale de type synchrone à aimants enterrés dans le rotor et à pôles saillants puis modélisation d’évolutions de cette machine intégrant notamment de nouveaux types d’aimants conçus au CEA.
L’étude concerne l’étude et la modélisation d’une motorisation électrique de type synchrone à aimants enterrés dans le rotor intégrant une nouvelle technologie d’aimants issus du CEA. Cette étude intègre en phase préliminaire une phase de retro engineering et de modélisation d’une machine existante.
Dans le cadre du transport électrique, si les batteries et le moyen de stockage de l’énergie restent le point faible de la chaîne énergétique, le moteur de traction électrique constitue un maillon central qu’il s’agit de dimensionner au mieux afin de gagner en efficacité énergétique. Depuis maintenant vingt ans, toutes les structures de moteur électrique ont été étudiées et testées : du moteur à courant continu à la machine synchrone à aimants permanents en passant par la machine asynchrone et la machine à réluctance variable. Il ressort que la machine synchrone à aimants permanents enterrés dans le rotor est celle qui offre le meilleur rendement, associé à la possibilité d’offrir en pleine charge une puissance constante sur une grande plage de vitesse. On va de plus chercher à augmenter les vitesses de rotation afin de gagner au maximum sur l’encombrement.
Le post doc se scinde ainsi en trois parties :
1ere phase :
Test au banc d’essai moteur CEA d’une machine électrique commerciale à aimants enterrés et démontage de la machine en vue de caractériser ses composants
2eme phase :
Modélisation de la machine commerciale testée au banc moteur et comparaison des résultats de modélisation avec les mesures issues de la 1ere phase
3eme phase :
Conception et modélisation d’évolutions de la machine testée et modélisée dans les phases 1 et 2, en intégrant notamment de nouvelles technologies d’aimants développés au CEA.
Conception d’un contrôleur de vol d’un avion à propulsion électrique répartie
Le prix du carburant pour les systèmes de transport aéronautiques représente une part significative du prix de revient d’un trajet et tend à prendre de plus en plus d’importance. Par ailleurs, les nuisances acoustiques associées au bruit de la propulsion thermique au décollage est de moins en moins toléré par le voisinage des aéroports et tend à limiter le déploiement de ce type de transport, notamment pour les cours trajets (vols nationaux). Dans ce contexte, l’ONERA et le CEA se propose de réfléchir à des avions fonctionnant sur la base d’une propulsion électrique avec production d’énergie électrique à bord à partir d’hydrogène et couplée à des batteries de stockage électriques. L’objet de ce post doc n’est pas de gérer l’aspect de la production d’énergie, mais la partie concernant la propulsion électrique. En effet, la propulsion électrique pouvant réagir beaucoup plus rapidement qu’une turbine thermique et pouvant facilement être distribuée en différents point de l’avion, les degrés de liberté sont plus larges et une meilleure efficacité dans la propulsion envisageable. L’objectif de ce post doc est donc de proposer une solution de pilotage de turbines électriques fonctionnant de manière coopérative pour assurer à la fois une meilleure efficacité dans la propulsion et dans le même temps assurer le guidage de l’avion. Ce sujet fait appel à la fois à des connaissances dans les systèmes d’asservissement et les systèmes d’électronique de puissance pour gérer les transferts de puissance vers les différentes turbines électriques. Cette thèse s’appuiera sur les compétences de l’ONERA pour les aspects d’aérodynamisme, l’ONERA fournira notamment les modèles qui permettent de relier la vitesse de rotation/couple des turbines électrique à la poussé associée. Le CEA mettra à disposition ses compétences dans le domaine des capteurs, de l’électronique et de l’électronique de puissance.