Dans le cadre de l’extension de la durée d’exploitation de ses centrales de type REP, EDF est amenée à se réinterroger régulièrement sur la suffisance des dispositions de conception vis-à-vis de la sûreté. Concernant les conséquences radiologiques en cas d’accident grave (AG), les études de démonstration de sûreté considèrent qu’en présence de fissures dans l’enceinte de confinement, la totalité des radionucléides est rejetée à l’extérieur de l’enceinte. Afin de mieux évaluer les marges assurées par cette hypothèse, EDF souhaite connaitre le parcours des radionucléides au sein du béton fissuré en cas d’accident et estimer quel serait le taux de rétention des radionucléides présents sous forme d’aérosols, selon leur type et les conditions d’écoulement.
L’objectif de l'étude consiste à concevoir, prototyper et valider une maquette d’essai à échelle laboratoire dédiée à l’étude de la migration d’aérosols radioactifs sous l’effet de la température (maximum ~ 150°C) et de la pression (maximum 4 bars relatifs) à travers une éprouvette de béton fissurée.