Ces dernières années, un modèle multiphysique représentant les phénomènes physiques complexes qui influencent l'accumulation de rouille dans les tunnels de stockage (alvéoles) a été mis en œuvre numériquement dans le logiciel de méthode des éléments finis (FEM) Cast3M. Dans le but d'estimer les propriétés thermo-hygro-corrosives des alvéoles sur de longues échelles de temps, des travaux récents (et en cours) ont été entrepris pour améliorer le temps d'exécution de l'algorithme de résolution. Cependant, pour qu'un modèle numérique FEM soit considéré comme un outil d'ingénierie/scientifique rigoureux, des barres d'erreur doivent être associées à tous les résultats de calcul ; par conséquent, la quantification minutieuse de la pléthore d'incertitudes de modélisation est primordiale. Pour entreprendre une telle tache, il faut d'abord s'attaquer à de multiples problèmes, en commençant par une amélioration de la représentativité physique du modèle multiphysique, en poursuivant par une amélioration des performances de calcul du modèle numérique, et en terminant par des études de sensibilité rigoureuses du modèle mis en œuvre. Il est nécessaire de travailler sur les performances de calcul, afin de rendre l'exécution du programme suffisamment rapide pour garantir que les vastes séries d'expériences numériques requises se déroulent dans des délais raisonnables.