ANALYSES MULTI CRITERES DES TECHNOLOGIES DE PRODUCTION D’HYDROGENE PAR ELECTROLYSE

Le LITEN, fortement impliqué sur les technologies d’électrolyse, souhaite comparer via une analyse multi critères toutes les technologies d’électrolyse aujourd’hui soit disponibles commercialement (AEL, PEMEL), en phase de pré-industrialisation (SOEL), ou en phase de R&D (AEMEL et PCCEL).
Nos études précédentes étaient basées sur des cas d’usage précis (hypothèses figées sur la taille de l’usine, la source d’électricité, la technologie, …).
L’objectif de ces nouveaux travaux est de pouvoir positionner les différentes technologies d’électrolyse selon des paramètres qui seront à définir en début de projet, ces paramètres étant de type contextuel (ex nombre d’heures de fonctionnement, flexibilité attendue), techniques (ex rendement, durée de vie) ou technico économiques (ex CAPEX OPEX) et environnementaux (ex impacts GES, matières). . Il s’agira ici de développer une méthodologie originale qui permette de définir les domaines de pertinence de chacune des technologies d’électrolyse selon ces paramètres, en fonction par exemple du cout de l’hydrogène produit et de son impact environnemental

Développement de l’analyse d’isotopes de faible abondance par spectrométrie de masse. Application au 144Ce et au 106Ru.

L’objectif de ce projet consiste à mettre au point les méthodes d’analyse de haute précision du 144Ce et 106Ru par spectrométrie de masse afin de qualifier les calculs neutroniques associés dans des échantillons irradiés. Ces deux isotopes sont présents en faible abondance dans les échantillons étudiés et présentent des interférences isobariques significatives, principalement avec le 144Nd et le 106Pd, respectivement. Pour mener à bien ce projet, le(a) candidat(e) réalisera les développements analytiques en laboratoire conventionnel sur des échantillons inactifs, puis transposera ces développements en zone contrôlée pour l’analyse d’échantillons réels afin de valider la procédure. Dans le cas du 144Ce, la mise en œuvre d’un couplage entre la chromatographie liquide haute performance (HPLC) et l’ICPMS-MC, associé à la technique de la dilution isotopique pour la détermination précise des teneurs atomiques, est envisagée. Concernant le 106Ru, la détermination de la concentration en 101Ru sera réalisée dans un premier temps par ICPMS-Q et le rapport 101Ru/106Ru sera déterminé par couplage HPLC/ICPMS-Q ou HPLC/ICPMS-MC afin de lever l’interférence 106Pd/106Ru.

Mise en place d’une méthode de contrôle qualité des traitements par radiothérapie à l’aide des gels dosimétriques

Ces dernières années, l’évolution des techniques de radiothérapie externe a conduit à de nouveaux besoins dosimétriques, entraînant un intérêt grandissant pour les méthodes de dosimétrie 3D. Seuls les gels dosimétriques permettent, aujourd’hui, de réellement mesurer la distribution tridimensionnelle de dose avec une haute résolution spatiale. Cette méthode se base sur la mesure par imagerie de modifications chimiques localisées dans un gel produit au laboratoire, suite à son irradiation.

Le projet porte sur le développement de méthodes de dosimétrie par gel utilisant deux moyens de lecture : l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et la tomographie optique. Pour la dosimétrie par gel-IRM, il s’agit d’adapter et de valider une méthode développée au cours de précédents projets pour des applications de contrôle qualité sur les faisceaux de radiothérapie guidée par IRM. Cela passera tout d’abord par la conception des fantômes cylindriques à l’aide de l’imprimante 3D du laboratoire. L’optimisation de la méthode de lecture sera ensuite réalisée pour permettre la transposition de la séquence sur les appareils de radiothérapie guidée par IRM des hôpitaux partenaires du projet. L’ensemble de la méthode sera validé par ces mesures in situ. Des acquisitions de profils et de rendements en profondeur seront d’abord réalisées et comparées à d’autres méthodes dosimétriques apportées par d’autres partenaires du projet, avant de réaliser un contrôle end-to-end en conditions cliniques à l’aide d’un fantôme anthropomorphique.

En ce qui concerne la dosimétrie par gel–tomographie optique, le travail consistera en une mise au point de l’ensemble de la méthode. Une adaptation de la composition du gel sera alors nécessaire, ainsi que la caractérisation du lecteur, l’étalonnage du gel et, finalement, une validation de la méthode par des mesures de profils et rendements en profondeur dans les faisceaux de référence du LNHB.

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