L’interaction des mouvements convectifs dans la couche convective externe des étoiles similaires au Soleil avec la rotation et le champ magnétique est à l’origine de l’apparition d’une dynamo qui est responsable des cycles d’activité magnétique. Ces cycles produisent des périodes de forte activité alternées par d’autres moins actives. Cette activité magnétique est très importante pour comprendre le développent et l’établissement de la vie comme on la connait sur Terre ainsi que pour pouvoir améliorer la détectabilité des planètes autour des étoiles actives. En effet, une des sources de bruit les plus importants pour pouvoir détecter et caractériser les atmosphères des planètes de faible masse comme la Terre autour des étoiles comme le Soleil est liée à la variabilité magnétique. Mieux comprendre et mieux caractériser cette variabilité est donc extrêmement importante pour l’exploitation scientifiques des données recueillies par les missions spatiales comme Kepler, TESS ou JWST de la NASA ainsi que les futurs satellites PLATO et ARIEL de l’ESA sur lesquelles le DAp/CEA est fortement impliqué dans son développement et exploitation. Grâce aux données de plus de 25 ans obtenues par le satellite ESA/NASA SoHO (toujours en vol au tour du Soleil), l’étudiant commencera par caractériser sismiquement les variations des couches le plus externes du soleil au cours des deux derniers cycles d’activité (23 et 24) couvrant déjà plus de 26 ans.
La deuxième partie de la thèse consistera à chercher des cycles d’activité dans les données de ~160,000 étoiles observées pendant 4 ans par le satellite Kepler et ainsi mieux préparer les outils nécessaires (incluent des techniques de "Machine Learning") pour obtenir ces cycles dans les données de la mission NASA TESS et pour la future mission ESA PLATO. En parallèle de ces études, l’étudiant participera à la caractérisation de bruit des étoiles à planètes candidates à des études d’atmosphères planétaires avec JWST et ARIEL, en collaboration avec d’autres membres du LDE3, pour mieux caractériser les modulations associées avec la rotation et au magnétisme de ces étoiles et ainsi permettre d’améliorer la caractérisation des atmosphères planétaires. Ces études pourraient être faits avec des données de TESS ou de suivi sol.