Dans les expériences de physique des hautes énergies actuelles et futures : upgrade des grands détecteurs auprès du LHC et expériences sur les futurs collisionneurs, la granularité des détecteurs de particule continue d’augmenter et l’utilisation de circuits intégrés submicroniques multicanaux est devenu un standard. De plus en plus, les signaux issus des détecteurs devront être numérisés par des circuits de lectures et véhiculés loin de l’expérience par des liens ultra-rapides. Le développement de nouveaux convertisseurs analogique numérique (ADC) rapides et basses consommation fonctionnant dans des environnements souvent extrêmes, en particulier en termes de radiations est un défi. Situés à l’intérieur des détecteurs, les ADC en subissent en effet les contraintes environnementales : variation de température, vieillissement et radiation. La tendance a été jusqu’ici d’essayer de rendre les réponses de ces circuits le plus stables et indépendantes des variations des paramètres environnementaux (T°, dose et temps) et technologiques (variation de process et mismatch). Une autre piste consiste à établir des tables de calibration précises « téléchargeables » dans l’ASIC rendu générique au cours de l’évolution des conditions ou générées automatiquement par l’ASIC.
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