Le programme proposé vise à évaluer l'efficacité de molécules améliorant les effets de la radiothérapie, dans des modèles in vitro et in vivo de cancer du sein.
D'une part, des nanoparticules bi-métalliques développées au laboratoire feront l'objet d'un test d'efficacité de radiopotentialisation, principalement dans un modèle murin immunocompétent. Un suivi clinique, histologique, et immunitaire des animaux et de leurs tumeurs permettra de confirmer l'intérêt de ces molécules pour une application thérapeutique en appui à la radiothérapie. De plus, ces nanoparticules innovantes ont été conçues comme biodosimètres, utilisant des propriétés physiques remarquables des nanoparticules métalliques. Le projet inclut également l'évaluation de ce potentiel de biodosimétrie, en collaboration étroite avec des équipes de physiciens du CEA qui ont développé des outils de détection.
D'autre part, des inhibiteurs spécifiques d'une protéine de réparation de l'ADN seront utilisés afin de bloquer les réparations suivant l'irradiation. Ainsi, les cellules cancéreuses endommagées seront dirigées vers une mort cellulaire, y compris les cellules contournant habituellement les dommages induits à l'ADN par la radiothérapie. L'objectif du programme de thèse est d'évaluer les effets de ces molécules sur des modèles cellulaires in vitro, et aussi dans des modèles murins.
Le programme proposé bénéficiera des collaborations du laboratoire avec des physiciens et des chimistes, et des installations expérimentales et plateformes de l'IRCM (irradiation, expérimentation animale, microscopie, cytométrie, etc...)