Les réactions nucléaires sont un maillon essentiel pour la compréhension du monde qui nous entoure. Leur diversité (les décroissances, la diffusion de particules, la fission ...) et leur complexité reflètent les différents aspects dynamiques du problème à A-corps. La modélisation des mécanismes sous-jacents qui régissent ces processus physiques est un défi actuel de tout premier plan, à la fois pour la compréhension de la formation de l’univers et les applications. Par exemple, les réactions de diffusion de nucléons sur les
noyaux légers tels que le Li, Be et B, présentent un intérêt en astrophysique : une meilleure connaissance de la section efficace de la réaction 7Be(n,p)7Li, qui est responsable de la disparition d’une grande partie du 7Be, pourrait aider à ´elucider le problème rencontré dans les modèles cosmologiques sur l’abondance du Li. Les noyaux légers sont des systèmes intéressants et très particuliers. Ils sont le siège de corrélations complexes qui donnent lieu à des structures très inhabituelles, telles les halos à un ou plusieurs nucléons et les agrégats de type particule alpha. L’existence de telles sous-structures joue un rôle important lors de l’interaction entre le projectile et la cible et doit avoir un impact sur les mécanismes de réaction et les sections efficaces.