Les réactions anti-(p, n, d, t, 3He, 4He)-noyau sont à la fois riches d'enseignements et compliquées à étudier. Elles nécessitent, en plus de la connaissance des produits de la réaction antinucléon-nucléon, la prise en compte du milieu nucléaire, avec notamment les interactions dans l'état final.
Les réac)ons antiproton-noyau sont/seront utilisées/étudiées notamment à l’anneau décélérateur d’antiprotons (AD) du Cern et à l'installa)on FAIR en Allemagne pour comprendre le comportement de l’antima)ère. Les réactions avec des anti-ions légers (dbar, 3He-bar, par exemple) sont d’un intérêt plus récent, avec notamment l'expérience GAPS (General AntiParticle Spectrometer) qui vise à mesurer les flux de ces particules dans le rayonnement cosmique. L’idée est de mettre en évidence la matière noire, dont ces particules seraient des produits de décroissance, et dont la quantité mesurée pourraient ressortir « facilement » du bruit de fond cosmique.
Récemment les réactions antiproton-noyau ont été ajoutées au code de réactions nucléaires INCL (IntraNuclear Cascade Liège) développé au CEA (Irfu/DPhN) et celui est en cours d’implanta)on dans le code de transport Geant4. L’objectif de la thèse proposée est d’inclure maintenant les réactions anti-(d, t, 3He, 4He)-noyau dans le code INCL.