Donner une vision générale de la stabilité colloïdale de nanoparticules en milieu biologique reste difficile au regard de la complexité des milieux biologiques et de la diversité des nanoparticules en terme de distribution de taille, forme, nature de surface externe et nanostructuration. En particulier, le nombre d’études physico-chimiques sur des particules organiques "molles" obtenues par auto-assemblage de bioconjugués reste faible. Pour comprendre comment les caractéristiques physico-chimiques de nanoparticules "molles" orientent leurs interactions avec les protéines du sang, nous proposons en collaboration avec l’institut Galien d’étudier un cas concret où la nanostructuration et la charge de surface des nanoparticules donnent des résultats thérapeutiques différents (activité analgésique). L’objectif est d’étudier en détails comment des nanoparticules formées par auto-assemblages de bioconjugués interagissent avec un milieu biologique modèle, en prenant en compte aussi bien les principaux composants (albumine, hémoglobine et lipoprotéines) que le flux hydrodynamique inhérent à la circulation sanguine.