Les scientifiques du CEA/Irfu sont porte-parole d'expériences en cours au Jefferson Lab aux USA, où un faisceau d'électrons de 11 GeV collisionne avec une cible fixe de nature variable (proton, deuterium,...). La haute luminosité permet d'étudier les propriétés des nucléons par des processus rares et ce, avec une haute pécision statistique.
Contrairement aux attentes naïves, il a été prouvé que ce ne sont pas les quarks mais les gluons qui contribuent principalement à la masse et au spin du proton. Par conséquent, il est primordial de caractériser les distributions de gluons pour comprendre l'intéraction forte dont émergent les protons. Tout particulièrement, le connaissance des GPDs de gluons est limitée. Les GPDs sont accessibles par l'étude de processus exclusifs, dont toutes les particules de l'état final sont détectées. Les GPDs de gluon sont contraintes par la production exclusive de méson ?. Cette année, des données sont collectées sur une cible polarisée longitudinalement, fournissant une opportunité unique d'étudier la corrélation entre le spin des gluons et celui du proton. Le but de cette thèse est d'analyser ces données afin d'extraire les asymétries de spin de faisceau, de polarisation de cible et l'asymétrie double faisceau/cible. Le futur doctorant aura l'opportunité de compléter l'analyse de données avec une activité parallèle, le choix allant du développement de détecteur à l'étude phénoménologique avancée.