Deux post-doctorantes du CEA, gérées par l'INSTN, reçoivent le Prix 2022 Jeunes Talents L'Oréal-Unesco
Deux chercheuses du CEA, Elsa Ducrot et Alexandra Colin, post-doctorantes, ont été distinguées en octobre par le Prix 2022 Jeunes Talents de la Fondation L'Oréal & UNESCO pour les femmes et la science.
Une joie partagée par l'INSTN, dont l'une des missions est d'administrer les thèses et post-doctorats du CEA. Bravo à elles deux qui mettent en lumière les avancées du CEA en astrophysique et biologie cellulaire !
Université de Caen Normandie et INSTN Cherbourg : partenariat signé, master créé !
Du nouveau dans la formation à la radioprotection : l’Université de Caen Normandie et l’INSTN Cherbourg ouvrent un Master 2 à Caen ! Lamri Adoui, président de l’Université de Caen Normandie et Eric Gadet, directeur de l’INSTN, ont signé le 19 octobre deux conventions de partenariat : la première sur le renouvellement de notre collaboration autour d’une licence professionnelle "Métiers de la radioprotection et de la sécurité nucléaire" et la deuxième sur la création d’un Master 2 "Physique spécialisé en radioprotection", rare en France. L'Université de Caen Normandie et l’INSTN sont co-accrédités pour la délivrance de ces diplômes.
La licence à Cherbourg, le master à Caen : ces deux diplômes offrent un parcours de formation en radioprotection et sécurité nucléaire qui s'inscrit dans une cohérence industrielle territoriale de la Région Normandie, où la filière nucléaire est active de l’amont à aval du cycle et intègre aussi la médecine et la recherche. Ces deux formations sont ouvertes à l'apprentissage.
Crédit photo : Alain Pin INSTNVisite des installations du chantier-école de l'INSTN Cherbourg / crédit photo : Alain Pin INSTNVisite des installations du chantier-école de l'INSTN Cherbourg / crédit photo : Alain Pin INSTN
Le Forum INSTN Saclay étudiants-entreprises : retour en présentiel et en nombre !
Jeudi 20 octobre, notre forum annuel INSTN Saclay étudiants-entreprises du nucléaire a battu nos records ! 18 entreprises, des alumni, l'association WiN France, des stands, des mini-conférences, des ateliers RH, des RV personnalisés en vue de stages et de recrutements, avec près de 150 étudiants de nos formations Paris et province !
Un immense merci aux entreprises qui ont publié en amont sur notre plateforme web leurs informations, leurs offres de stages et d’emploi, leurs créneaux de RV étudiants ; un grand merci pour avoir quasi toutes contribué à notre vidéo de lancement du forum, en vous rendant disponibles aux dates proposées ; et un merci encore pour votre présence très active sur les stands, en animation des mini-conférences et des ateliers ressources humaines, et de la conférence de clôture.
Nos étudiants ont pu s’informer en direct avec les employeurs, se projeter sur leur carrière à venir (France ou international ? grande entreprise ou PME ?), échanger sur les processus de recrutement.
Pour nous INSTN, ce fut un grand plaisir de retrouver nos partenaires en présentiel et une belle opportunité de renforcer nos liens dans le contexte du renouveau de la filière nucléaire française.
A l'année prochaine !
18 stands accueillaient les étudiants / Crédit photo : Xavier CoppolaniTémoignages des alumni / Crédit photo : Elisabeth de LavergneDéjeuner avec les alumni et les représentants des entreprises, idéal pour briser la glace ! / Crédit photo : Elisabeth de LavergneRendez-vous de recrutement étudiants-entreprises / Crédit photo : Elisabeth de LavergneAteliers RH animés par les entreprises / Crédit photo : Elisabeth de LavergneConférence de clôture « Climat, géopolitique, nouvelles technologies, déchets… Envisager aujourd’hui une carrière dans la filière nucléaire, quelle vision à 40 ans ? » par Gilles Moutiers, adjoint au directeur des programmes énergies de la DES du CEA / Crédit photo : Elisabeth de Lavergne
Nouveau diplôme INSTN "Opérateur en assainissement et démantèlement nucléaire"
Grande nouvelle, France compétences a validé la certification professionnelle de notre formation "Opérateur en assainissement et démantèlement / déconstruction nucléaire", qui devient diplômante ! La première session aura lieu à l'INSTN Cherbourg du 21 novembre au 21 décembre : les inscriptions sont ouvertes sur ce site web ici : Formation d'Opérateur en assainissement et démantèlement nucléaire - INSTN (cea.fr) et sur la plateforme web "Mon Compte Formation".
Nous en sommes très fiers : --> Cette nouvelle certification professionnelle est la seule reconnue par l'Etat sur ce métier, depuis la refonte du système de certification professionnelle ; --> Elle est éligible au Compte personnel de formation CPF ; --> Elle correspond à notre cœur de compétences INSTN et aux besoins actuels et à venir des entreprises de la filière nucléaire ; --> Elle est certifié pour trois ans, la durée maximale pour un métier en forte évolution.
Alors que la filière a besoin de compétences qualifiées à tous niveaux, ce nouveau diplôme INSTN de niveau 3 (référence européenne désignant un niveau CAP ou BEP) vient s'ajouter à nos deux diplômes en propre : ingénieur qualifié en génie atomique et technicien en radioprotection (CPTR).
Cette démonstration de notre expertise est le fruit d'un travail collectif d'une année, soutenu par les acteurs de la filière, en confiance avec France compétences.
Formation INSTN Grenoble : "Nanocaractérisation pour l'étude des matériaux et structures"
Vous êtes technicien, ingénieur ou chercheur et vous vous posez des questions sur la structure de vos matériaux, leur composition, leur morphologie, leurs propriétés optiques ou cristallographiques ? La formation "Nano-caractérisation pour l'étude des matériaux et structures " vous propose ses dernières places !
Durant 6 jours (du 14 au 16 novembre puis du 29 novembre au 1er décembre) à l'INSTN Grenoble, vous découvrirez les techniques de nano-caractérisation et leur complémentarité et vous apprendrez à mettre en place la méthodologie la plus adaptée à vos problématiques. Chaque technique sera illustrée par une démonstration sur la Plateforme de nano-caractérisation du CEA de Grenoble, centre d’excellence sur les nanotechnologies.
Les techniques abordées : spectroscopies Auger, photoélectrons, microscopies à force atomique, diffraction des rayons X, ellipsométrie spectroscopique, spectrophotométrie infrarouge, analyse par émission ionique secondaire, analyse par diffusion d'ions, microscopie électronique à balayage et microscopie électronique en transmission de cas.
Avec les annonces gouvernementales autour de la relance et du déploiement du nucléaire prévoyant de nombreux projets de construction de réacteurs ces prochaines années, la filière nucléaire connaît un regain d’intérêt. Les industriels cherchent à embaucher dans un large panel de compétences, certains spécialistes étant difficiles à trouver sur le marché de l’emploi.
Quels sont les leviers pour répondre aux besoins de recrutement dans le nucléaire ? Quels sont les atouts des formations proposées par l’École de spécialisation des énergies bas carbone et des technologies de la santé (INSTN) du CEA ? Le tour de la question avec Xavier Perrette, responsable du développement et des partenariats de l’INSTN.
Pourquoi ce problème de main d'œuvre et de compétences en France dans la filière nucléaire ?
La France a un long passé de succès dans la recherche, la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance de centrales nucléaires. Le programme électronucléaire français lancé dans les années 1970 a développé une industrie nationale forte, troisième filière industrielle du pays avec plus de 2 600 entreprises et 220 000 professionnels*. Mais la fin de ce programme, les accidents de Tchernobyl puis de Fukushima, le manque de visibilité sur l’avenir de la filière, ont, pendant des années, détourné les jeunes des métiers du nucléaire. Cette désaffection, couplée aux nombreux départs à la retraite a pour conséquence les tensions que nous connaissons. Ces dix prochaines années, il faudra ainsi recruter environ 10 000 personnes par an**. Pour nos étudiants, c’est une aubaine : ils sont quasiment tous embauchés avant même de terminer leurs études !
On parle de regain d’attractivité chez les étudiants et de reconversions de professionnels pour les métiers du nucléaire. Le constatez-vous ?
En effet, nous constatons depuis trois ans, une augmentation du nombre d’étudiants du « Génie atomique », notre diplôme d’ingénieur spécialisé. Nous sommes passés de 47 étudiants en 2018/2019 à 78 en 2022/2023, soit une augmentation de presque 70% en 5 ans ! La même tendance est constatée pour le Master Nuclear Energy et la plupart de nos autres enseignements dans le domaine du nucléaire. La radioprotection est aussi une thématique porteuse à tous les niveaux de qualification.
De plus, nous observons un changement de perception du nucléaire.
D’autre part, la forte demande d’embauches de la filière nucléaire, ainsi que l’affirmation d’ambitions à long terme, confirmées par le Président de la République en février dernier, séduisent beaucoup d’étudiants.
Entre les études d’ingénierie pour concevoir une centrale, la fabrication des composants, sa construction, son exploitation et les activités liées au cycle du combustible, puis son démantèlement,il y a du travail sur plus d’un siècle ! Outre les constructions neuves qui sont annoncées, d’importants projets sont en cours pour encore plusieurs années sur le parc en service, Les projets de réacteurs nucléaires du futur et les SMR offrent également de belles perspectives d’avenir.
Enfin, pour ceux qui souhaitent travailler à l’international, la filière nucléaire est une voie royale : 53 % des entreprises de la filière ont des projets à l’étranger*. Et outre les pays disposant déjà d’une production d’énergie nucléaire, une trentaine de pays envisagent d’y recourir, selon l’AIEA.
Quels sont les métiers et compétences en tension ?
Le nucléaire propose plus d’une centaine de métiers industriels couvrant tous les niveaux de qualification et des emplois sur tout le territoire*. Il est souvent perçu comme « réservé à une élite ». Pourtant, c’est bien un secteur où l’on a besoin de tous ! En France, on y compte seulement 5 % de docteurs experts et 10 % d’ingénieurs avec une spécialisation nucléaire. Les 85 % restants, 35 % d’ingénieurs généralistes et 50 % d’opérateurs et techniciens, sont polyvalents et peuvent facilement provenir d’autres secteurs… ou partir y travailler. La concurrence entre secteurs industriels, qui plus est en période de déploiement du plan de relance France 2030, peut être forte. L’attractivité est d’ailleurs un des leviers majeurs de succès de la stratégie de développement des compétences du secteur.
Ce sont les métiers d’ingénieurs généralistes (génie civil, sûreté,...) et surtout d’opérateurs et techniciens (soudeurs, chaudronniers, mécaniciens machines tournantes, électriciens, ....) qui sont actuellement en tension. D’autres métiers doivent être considérés avec beaucoup d’attention, par exemple les métiers du management de projet.
Quels sont les leviers pour développer les compétences et répondre ainsi aux besoins de recrutement de la filière ?
Les acteurs industriels et académiques, dont le CEA, se mobilisent depuis plusieurs années pour faire connaître les métiers, les rendre plus attractifs et déployer un arsenal de formations adaptées à leurs besoins.
Le contrat stratégique de la filière nucléaire a permis la création en 2018 du Groupement des industriels français de l'énergie nucléaire (GIFEN), syndicat professionnel réunissant l’ensemble des acteurs du nucléaire. Le GIFEN a notamment pour mission la promotion des métiers du nucléaire, l’évaluation des besoins en compétence des entreprises et en capacités de formation.
En 2021, un avenant à ce contrat stratégique a acté la création de l’Université des métiers du nucléaire (UMN). Le CEA fait partie des 12 membres fondateurs de l’UMN, dont la vocation est de dynamiser les dispositifs de formation du secteur nucléaire, aux échelles régionale, interrégionale et nationale. L’UMN communique sur les métiers, enseignements et formations continues, entre autres via la plateforme : « Mon avenir dans le nucléaire ». Le directeur de l’INSTN, Eric Gadet, en est le trésorier et je fais partie du comité de pilotage opérationnel.
D’autres acteurs se mobilisent pour attirer davantage de femmes, notamment l’association WiN (Women in nuclear). La filière nucléaire ne compte en effet que 24 % de femmes (source GIFEN). De nombreuses initiatives y compris au niveau de l’AIEA, veulent y remédier. Je terminerai en citant la SFEN dont le travail contribue à éclairer le public sur le secteur nucléaire et dont l’action participe à l’évolution positive de la perception du nucléaire en France.
L’offre de formations de l’INSTN constitue-t-elle un levier important ?
Oui, notre offre comporte de nombreux atouts. Elle est éprouvée et robuste : l’INSTN est une référence du développement des compétences nucléaires depuis 1956. Nous touchons tous les niveaux de qualification de BAC à BAC+7. Dans une étude récente du GIFEN, nous apparaissons dans le palmarès des écoles plébiscitées pour le « sourcing » de jeunes talents.
En complément de notre offre de formation initiale, nous accompagnons les projets d’accès ou de retour à l’emploi, les reconversions, et le développement des compétences des salariés de la filière tout au long de leur vie grâce à un portefeuille de plus de 300 formations continues.
Un des atouts de notre offre d’enseignements et de formations réside dans l’adaptation de nos contenus à l’évolution des besoins et la remise en cause permanente de nos modalités et outils d’apprentissage. L’INSTN avait amorcé l’introduction des solutions digitales avant la pandémie de COVID 19 : cela nous a permis d’assurer la continuité pédagogique durant cette période critique. Aujourd’hui, les solutions mises en œuvre sont mutualisées avec le CEA, avec notamment la plateforme d’enseignement Instart Learning et de multiples coopérations en matière de digitalisation de formations.
Nous développons également, avec le CEA et des partenaires de la filière, de nouvelles plateformes d’enseignement telles la plateforme EVOC, innovation pédagogique en réalité mixte. De tels outils sont à la fois des atouts pédagogiques et des facteurs de modernité et d’attractivité. Nos chantiers écoles et plateformes pédagogiques sont régulièrement mis à niveau et certifiés.
La valeur ajoutée de l’INSTN repose pour une bonne part sur son rattachement au CEA. L’école bénéficie ainsi de l’excellence scientifique de sa recherche et de ses équipements exceptionnels, sur lesquels elle peut s’appuyer. Une large part des enseignants de l’INSTN vient du CEA.
L’INSTN développe une politique de partenariats forte avec les acteurs de la filière nucléaire. Nos étudiants ont ainsi accès à des expertises et plateformes industrielles variées et complémentaires sur toute la chaîne de valeur nucléaire.
Nous recevons beaucoup de retours positifs et enthousiastes de la part des employeurs et des étudiants passés sur nos bancs. Les perspectives de croissance de la filière nous assurent de ne pas nous ennuyer dans l’avenir ! La filière nucléaire s’est structurée, les compétences sont peut-être la clé principale des succès à venir. De nombreuses solutions existent déjà, d’autres sont en réflexion. Avec l’appui du CEA, l’INSTN a un rôle important à jouer dans cet accompagnement de la filière pour les décennies à venir. Nous y sommes préparés et regardons l’avenir avec optimisme.
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Le métier de soudeur/soudeuse expliqué par Morgane Guilbert, soudeuse sur la Plateforme expérimentale et de simulation Altea du CEA
Après un BTS chaudronnerie (travail et mise en forme des métaux pour l’industrie) en apprentissage, Morgane Guilbert entre à l’Ecole d’adaptation aux professions du soudage (Institut de Soudure). « Pendant un an, je me suis spécialisée en soudage, c’est-à-dire aux techniques d’assemblage de matériaux (métaux, plastiques, ...) par transformation d’état de la matière », explique la technicienne âgée de 27 ans. Son diplôme de Technologue International en Soudage (IWT) en poche, Morgane Guilbert est embauchée au CEA en 2019, sur la plateforme expérimentale et de simulation Altea, située sur le site CEA de Saclay.
Sa mission est de mettre en place des modes opératoires de soudage pour des réacteurs du futur ou pour la fusion nucléaire. « Notre rôle est très en amont de l’industrie, nous œuvrons à la conception de technologies du futur, ajoute Morgane Guilbert. J’aime bien me définir comme une « soudeuse-chercheuse ». J’applique des techniques de soudage dans une équipe de recherche. Je travaille en synergie avec les ingénieurs-chercheurs, en réalisant les assemblages et en optimisant les paramètres, une centaine de paramètres dépendant les uns des autres par soudures. J’aime cet environnement de recherche où on est plus dans l’évolution que la répétition, avec des projets variés. »
Le soudage fait appel à des connaissances multiples en métallurgie, physique des solides, mécanique des fluides, électricité ou encore en thermodynamique : « C’est multi-physique ! On doit appréhender toutes ces matières pour être capable d’adapter les modes opératoires aux matériaux traités et aux environnements extrêmes. » Il faut maîtriser toutes les normes du soudage -et il y en a beaucoup -, être précis et habile. « La règle n°1, c’est d’être passionnée car c’est un métier exigeant », conclut la technicienne. Si le métier se féminise petit à petit, Morgane Guilbert souhaite à l’avenir promouvoir son métier auprès des étudiantes.
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Focus sur deux formations, au plus près des besoins des industriels
Que ce soit la formation professionnalisante « Certificat Professionnel de Technicien en Radioprotection (CPTR) » conduite par l’INSTN ou le master « Nuclear Energy », dans lequel l’INSTN est impliqué avec un consortium d'établissements d'enseignement supérieur***, les cursus sont tous conçus en concertation avec les industriels du secteur (EDF, Framatome, Orano, ...) et le CEA afin de répondre à leurs besoins et attentes.
--> Le « Certificat Professionnel de Technicien en Radioprotection (CPTR) »
« Les radioprotectionnistes exercent principalement dans le domaine du nucléaire (industrie et recherche), mais aussi dans le secteur médical pour mettre en place toutes les procédures réglementaires visant à protéger les travailleurs exerçant dans un milieu exposé aux rayonnements ionisants, indique Jocelyn Pierre, responsable pédagogique de la formation CPTR de l’INSTN à Cadarache. Leur rôle est essentiel, d’où un fort besoin en recrutement auquel nous pouvons répondre avec notre formation. La formation requiert une bonne base scientifique et technique. A la clé : un emploi garanti, des salaires attractifs, de la mobilité professionnelle et des perspectives d’évolution. » Cette formation accueille deux promotions : l’une à Cherbourg, l’autre à Cadarache, avec chacune un nombre réduit d’étudiants, « ce qui permet un meilleur suivi », complète Jocelyn Pierre.
Ce master forme des étudiants de niveau bac +4 à un large panel de métiers du nucléaire. « Il apporte une assise solide sur les disciplines fondamentales (physique nucléaire, mathématiques appliquées, ...), des connaissances en ingénierie (sûreté, sécurité, criticité...), et est également très « terrain » grâce à notre réseau d’intervenants venant de l’industrie », explique Pascal Dannus, co-directeur de ce cursus. Les cours du master « Nuclear Energy » sont dispensés en anglais, ce qui offre la possibilité aux étudiants français de travailler ensuite sur des grands projets de R&D internationaux. Et aux étudiants étrangers de suivre la formation. Pour intégrer le master « Nuclear energy », comme pour la formation en radioprotection, il faut être prêt à fortement s’impliquer : « Nos étudiants ont un bon dossier académique et une grande motivation à travailler dans le nucléaire. Ce sont des étudiants qui mûrissent longtemps à l’avance leur projet », souligne Pascal Dannus.
*** (ENSTA Paris, Polytechnique, CentraleSupélec, Chimie Paristech, l’Ecole des Ponts Paristech et la Faculté des sciences d’Orsay)
Inauguration du FabLab CEA Saclay hébergé à l'INSTN
Ce mercredi 21 septembre 2022, nous avons inauguré notre FabLab CEA Saclay hébergé à l'INSTN, plateforme ouverte de travail collaboratif !
Equipée d’outils de fabrication numérique mis à disposition (imprimantes 3D, découpeuse laser, prototypage électronique et informatique...), cette plateforme permet de se former, de développer des projets, de partager des connaissances pratiques et techniques tout en rencontrant d’autres utilisateurs, d’autres problématiques ou expertises inspirantes !
Le FabLab (ou Laboratoire de fabrication) a été créé grâce à la collaboration entre le programme transverse matériaux du CEA, l’INSTN et deux instituts de recherche du CEA Saclay, l’Irfu et l’Iramis. Il est ouvert aux étudiants et aux collaborateurs (chercheurs, ingénieurs, techniciens, étudiants, doctorants...) pour leurs projets professionnels et aussi personnels, grâce au lien avec l’association artistique et culturelle du CEA Saclay.
Notre ambition : favoriser les liens entre disciplines et cultures scientifiques, créer et animer une communauté d’entraide et d’innovateurs. Le FabLab http://fablabsaclay.cea.fr
Rentrée des étudiants de l'INSTN "sous le signe du climat"
Aujourd'hui à l'INSTN Saclay a lieu notre "rentrée sous le signe du climat", conférence de lancement de l'année scolaire pilotée par nos étudiants, pour nos étudiants ! Impulsée par les représentants étudiants du conseil d'orientation de l'INSTN, elle est organisée par le collectif Pour un réveil écologique, l'association Actif des doctorants CEA d’Ile-de-France et le groupe de travail Energie et société du CEA.
Au programme : une intervention du collectif Pour un réveil écologique, une autre de David Game, directeur du Programme R&D Environnement Société et Prospective chez RTE Réseau de Transport d'Electricité et un temps de discussions entre experts et étudiants.
Ce matin en français, cet après-midi en anglais, cette journée ajoute une pierre à notre engagement d'école écologique, concernée et active pour répondre aux enjeux du développement durable et de la crise climatique. Nous voulons répondre à l’attente de nos étudiants, souvent de futurs professionnels de l’énergie et de l’environnement, tout en contribuant à la sensibilisation et à la formation aux enjeux de la transition écologique et du développement durable.
Une convention WIN-INSTN pour les carrières des femmes dans le nucléaire
Rendre les carrières de la filière énergie nucléaire plus attractives pour les étudiantes, valoriser les carrières féminines, développer la mixité, promouvoir le prix FemEnergia : des objectifs désormais partagés par l'association Women in nuclear (WiN) et l'INSTN, grâce à la convention de partenariat signée à l'INSTN Saclay le 8 mars dernier par Isabelle Poli, présidente de WiN France et Jean-Luc Sida, directeur adjoint de l’INSTN.
Pour contribuer à rendre plus attractives les carrières scientifiques et techniques pour les jeunes, en particulier les étudiantes, les actions suivantes seront renforcées :
promouvoir les carrières et les métiers du nucléaire, tous niveaux confondus, et mettre en évidence leur accessibilité pour les femmes ;
faciliter l’accès au premier emploi dans le secteur nucléaire ;
contribuer à développer la diversité et la mixité dans les métiers du nucléaire.
Premières actions lancées : WiN France participera au forum métiers organisé par l’INSTN le 20 octobre, l’INSTN assurera la promotion du prochain prix Fem’Energia auprès des étudiantes et de l’ensemble du personnel enseignant.
Leyla Prigent (INSTN), Delphine Desgranges (INSTN), Elisabeth Stibbe (INSTN et WiN), Isabelle Poli (WiN) Crédit photo : Jean-Luc Sida/CEA-INSTN
En haut : Signature de la convention de partenariat WiN-INSTN le 8 mars dernier à Saclay par Isabelle Poli, présidente de WiN France et Jean-Luc Sida, directeur adjoint de l’INSTN. Crédit photo : Elisabeth Stibbe/CEA-INSTN