L’INSTN accompagne le développement du capital humain du RJH

L’INSTN conçoit le référentiel de formation associé aux métiers de la conduite du réacteur Jules Horowitz.


Lors de la création de son réacteur nucléaire expérimental nouvelle génération, le service d’exploitation du réacteur Jules Horowitz a souhaité faire appel à l’INSTN afin de fiabiliser le référentiel de conduite de ce dernier.

Alors que débutent les essais de mise en service, il est fondamental d’identifier et cartographier les activités, les compétences qui s’y rattachent, puis planifier la formation en adéquation. Le service futur exploitant s’est donc appuyé sur le savoir-faire de l’INSTN pour co-construire ce référentiel.

En s’appuyant sur l’approche SAT (Systematic Approach to Training), l’INSTN a, dans un premier temps, validé cinq référentiels d’activité-compétences établis par le service RJH pour les métiers de la conduite (soit plus de 500 compétences !). Dans un second temps, l’INSTN a livré le référentiel de formation ad hoc, avec lesparcours de développement des compétenceset la cartographie des formations cibles (une centaine de modules a été ainsi identifiée).

« Nous avons défini un plan de formation couvrant exhaustivement toutes les compétences stratégiques, avec, à la demande du client, une optimisation du séquençage, de la mutualisation et du recyclage des formations, » témoigne Bruno Tarride en charge du pilotage de ce projet à l’INSTN. Reste à l’équipe du RJH de s’en saisir et déployer le plan de formation pour assurer les opérations dans le respect des règles de sécurité et de sureté nucléaires.

Xavier Perrette, responsable du développement et des partenariats, se réjouit de cette collaboration, et ajoute : « selon le besoin, l’INSTN peut accompagner les entreprises dans toutes les étapes du développement de leur capital humain, de la création des référentiels métier jusqu’au déploiement d’un plan de formation et le suivi des acquis d’apprentissages. »

L’INSTN et TechnicAtome renouvellent leur partenariat

Lundi 31 mai 2021, Loïc Rocard, PDG de TechnicAtome et Eric Gadet, Directeur de l’INSTN ont signé un avenant à la convention qui lie les deux entités depuis 2018, prolongeant ainsi la durée de leur partenariat pour 3 ans.

Cette convention implique, entre autres, une collaboration étroite entre les deux entités pour les formations dans le domaine des réacteurs expérimentaux, l’accès à des outils pédagogiques et expertises dans le domaine des réacteurs compacts (SMR), la réalisation de « modules pratiques ».

En outre, TechnicAtome parraine la promotion d’ingénieurs spécialisés en génie atomique (GA) 2021-2022 et son PDG, Loïc Rocard, prononcera la Leçon inaugurale du Génie atomique en octobre.

« Entretenir des liens étroits avec TechnicAtome est un atout de taille pour accompagner la pertinence de notre offre et l’employabilité de nos étudiants, » se félicite Eric Gadet. 

Accompagner la montée en puissance française en informatique quantique

Grâce à l’expertise du CEA, l’INSTN ouvre une nouvelle formation dédiée à l’informatique quantique.

Dans le domaine de l’informatique quantique, la France est au 3ème rang mondial en terme de plan d’investissement. Elle pourrait devenir « le premier état à se doter d’un prototype complet d’ordinateur quantique généraliste » a annoncé Emmanuel Macron.

Expert dans le domaine de l’informatique quantique, le CEA par le biais de l’INSTN entend faciliter la montée en compétence française et propose d’ores et déjà un premier niveau de formation.   En effet, l’informatique quantique est au cœur de la stratégie européenne de recherche et au niveau national : du plan de relance, de la loi de programmation pour la recherche, du programme d’investissements d’avenir et bien sûr du plan quantique national annoncé en janvier dernier par le président de la République.

En s’appuyant sur les meilleurs experts, l’INSTN apporte aux ingénieurs, développeurs informatiques, décideurs et managers les notions essentielles pour mieux appréhender ce nouveau domaine. La formation livre les fondements scientifiques du calcul quantique, en partant de la mécanique quantique pour aller vers les ordinateurs quantiques, les algorithmes et les applications potentielles.

Cette formation ouvre la voie à d’autres modules plus approfondis en informatique quantique ou en intelligence artificielle. 

Le renouveau de « l’International School » en ingénierie nucléaire

Le renouveau de « l’International School » en ingénierie nucléaire

Malgré les restrictions sur les déplacements internationaux, l’International School in Nuclear Engineering (ISNE) a été maintenue, dans un mode mixte (présentiel/distanciel) pour la grande satisfaction de ses participants.

Pas question pour l’INSTN de supprimer l’emblématique et annuelle « International school ». Référence en matière de formation en ingénierie nucléaire avec 6 cours d’une semaine qui présentent l'état de l'art international dans les principaux domaines de l'ingénierie nucléaire.

Ses intervenants, des spécialistes experts internationaux, et toutes les parties prenantes se sont mobilisés pour offrir une version innovante, hybride, accessible à distance mais aussi en présentiel afin de satisfaire les stagiaires ayant pu se déplacer.

Ainsi, 5 modules (neutroniquethermo-hydrauliquephysique des matériauxphysique du combustible, gestion des déchets nucléaires) ont été maintenus en alternant entre des sessions sur la plateforme d’enseignement en ligne « INSTART learning Experience », des classes virtuelles, des visites sur site en présentiel et à distance, ou encore des enseignements mixtes (blended learning).

L’organisation et le format ont aussi été plébiscités : « Parmi les points forts de cette formation, je mentionnerais l’accueil, qui a été excellent, mais aussi la super organisation des modérateurs, et la variété des disciplines. » ; « Malgré la distance, la compréhension des différentes thématiques été très claire. ». Ce qui conduit les organisateurs à envisager le maintien de ces différents formats d’enseignement sur les prochaines éditions, avec, dans certains cas, la formation à distance. Cette nouveauté permettra à un plus grand nombre de chercheurs étrangers de bénéficier des cours dispensés par nos spécialistes et experts internationaux principalement du CEA, de l’IRSN et de l’Université Paris/Saclay.

Ces retours confortent les organisateurs à envisager le maintien de ces différents formats d’enseignement sur les prochaines éditions, avec, dans certains cas, la formation à distance. Cette nouveauté permettra à des chercheurs étrangers de bénéficier des cours dispensés par nos spécialistes principalement du CEA, de l’IRSN et de l’Université Paris/Saclay.

Voir la plaquette de présentation de l'école 

Pour plus d'informations : isne-international-school@cea.fr

Sensibilisation massive des étudiants de l’INSTN aux enjeux climatiques

Sensibilisation massive des étudiants de l’INSTN aux enjeux climatiques

L’INSTN, sous l’impulsion de l’un de ses étudiants, a organisé sa première « Rentrée Climat » pour environ 200 étudiants depuis le BTS jusqu’aux deuxième année de master.

L'objectif est de sensibiliser les citoyens aux enjeux climatiques, afin que chacun puisse mieux comprendre l'information et agir. Pour cela, l’INSTN s’est appuyée sur l’association La Fresque du climat et son dispositif « Rentrée du climat ». L'asscoaition propose un concept d'atelier, d'une durée de 3h, qui fait intervenir l'intelligence collective et la créativité des participants pour « dessiner » une fresque. Pour animer 20 ateliers en français ou en anglais, l’école a su mobiliser et former une vingtaine d’animateurs : étudiants, personnels INSTN, doctorants et chercheurs du CEA.

200 étudiants ont ainsi été formés aux enjeux climatiques, dans un format 100% en ligne. A Cadarache, les étudiants du Certificat professionnel de technicien en radioprotection (CPTR), du BTS CRIATP (Contrôle des rayonnements ionisants et applications techniques de protection) et à Saclay, les étudiants des masters EEET (économie de l'environnement de l'énergie et des transports), MET (matériaux pour l'énergie et les transports), MNE (Nuclear energy), MTI (management de la technologie et de l'innovation) ont ainsi pu dérouler cette fresque du climat.

L’INSTN, qui fait partie du réseau des écoles supérieures du développement durable du ministère de la Transition Ecologique et Solidaire (MTES), suit ainsi les recommandations ministérielles du Mesri et du MTES de fournir une formation minimale sur le réchauffement climatique.

Hackadem Sup’ 21 : les finalistes dans la dernière ligne droite !

Hackadem Sup’ 21 : les finalistes dans la dernière ligne droite !

Lancé en janvier 2021 par le CEA et l’INSTN, le Hackadem Sup est le premier challenge d’open innovation dédié au démantèlement nucléaire. Six projets ont été sélectionnés pour entrer dans la phase finale de la compétition.

Lancé en Janvier 2021 par le CEA et l’INSTN, le Hackadem Sup est le premier challenge d’open innovation dédié au démantèlement nucléaire. Ce challenge accessible en ligne sur internet, s’adresse aux étudiants francophones de cycle supérieur. Son thème général : imagine les nouvelles technologies au service du démantèlement, a mobilisé plus de 390 étudiants au sein de 88 établissements différents depuis le début de l’année au tour de trois problématiques :

Les élèves se sont regroupés par équipes, transétablissmeent, transdisciplinaires, pour répondre à l’appel à projets sur ces problématiques. Au total, 169 dossiers ont été déposés sur la plateforme Hackadem.fr.

A l’issue d’un processus de sélection rigoureux, cinq propositions ont été retenues par le jury du CEA et de l’INSTN. Un sixième projet, "coup de cœur", a été plébiscité par le personnel de l’organisme et pourra donc également poursuivre l’aventure.

La phase finale est engagée, les étudiants ont désormais jusqu’au 3 mai pour peaufiner leur projet. Coachés à la fois sur la forme et sur le fond par des spécialistes du CEA, de l’INSTN et de Brainswatt, les candidats pitcheront le 28 mai 2021 devant un jury prestigieux.

Le groupe e-DEM livre la cartographie des métiers du démantèlement

Quels vont être les nouveaux métiers, quelles sont les compétences en tensions aujourd’hui ? Comment former au mieux les professionnels du démantèlement ? Telles sont les questions sur lesquelles le groupe e-DEM s’interroge. En 2020, il a dressé une cartographie commune de l’ensemble des métiers.

Reformé en 2018 pour réévaluer les besoins en formation dans le domaine de l’assainissement-démantèlement, le groupe réunissant les donneurs d’ordre et acteurs du secteur du démantèlement (EDF, Orano, CEA, ANDRA, COPSAR) piloté par l’INSTN, avait à l’époque livré une cartographie des formations existantes dans le domaine. En 2020, le groupe a cette fois dressé la cartographie des métiers d’un projet de démantèlement. Grâce à de multiples entretiens avec les experts les plus aguerris de la déconstruction en milieu nucléaire, et les responsables RH, le groupe a identifié les métiers et les compétences associés aux grandes phases d’un projet de démantèlement.

Mais ce n’est pas tout. Pour compléter le travail effectué, l’e-DEM a animé un atelier sur la base de son travail auprès d’une assemblée d’acteurs du métier lors des journées de Nuclear Valley. « Notre présentation a donné lieu à de nombreux échanges, et nous a permis d’affiner un peu plus notre constat et de caractériser plus finement certaines compétences, » s’enthousiasme Patrick Devaux, responsable de la thématique « Démantèlement » à l’INSTN et l’un des pilotes de l’e-DEM. 

Résultat. Une trentaine de métiers ont été décrits, parmi lesquels : ingénieur sûreté (déconstruction), ingénieur scénariste, ingénieur déconstruction, préparateur de chantier, opérateur assainissement- démantèlement… La suite du travail se déroulera en collaboration avec le Gifen, consistera à analyser la tension sur chacun de ces métiers selon les critères émis par le groupement des industriels de la filière.

Au-delà du service rendu à la filière nucléaire, via le Gifen, ce travail permet à l’INSTN de proposer des enseignements et formations au plus proche des besoins, notamment au sein de ses unités de Marcoule et de Cherbourg. Une action fondamentale au vu des 60 installations actuellement en chantier ou mises à l’arrêt en vue de leur démantèlement et ce rien qu’en France aujourd’hui.

Une nouvelle licence pour former des radioprotectionnistes avec l’AMU

Une nouvelle licence pour former des radioprotectionnistes avec l’AMU

Le BTS de spécialisation CRIATP devient la licence CRIATP pour une meilleure reconnaissance du cursus de ses étudiants.

À la rentrée 2021, le BTS CRIATP (Contrôle des Rayonnements Ionisants et Application des Techniques de Protection) qui forme aujourd’hui des techniciens supérieurs en radioprotection devient : la licence professionnelle CRIATP. Cette formation de spécialisation accessible après un bac +2 s’intègre ainsi de façon cohérente dans le système « Licence/master/doctorat », et valorise plus justement le cursus en 3 ans de ses étudiants. À cette occasion, la maquette pédagogique a été revue au regard des besoins des entreprises et en collaboration avec l’université Aix-Marseille (AMU), partenaire de la licence. La licence se déroule toujours sur le site INSTN en alternance avec l’entreprise. Cette proximité avec le CEA de Cadarache permet aux étudiants d’avoir régulièrement accès aux installations et instruments de mesure du CEA. Digne héritière du BTS CRIATP, la licence professionnelle devrait, à l’instar de son aïeul, afficher un taux d’employabilité de 100% (à 6 mois).

Plus d'information

Happsy Line, le dispositif d'accompagnement psychologique des étudiants de l'INSTN

Dans ce contexte sanitaire complexe et inédit, l’INSTN a lancé le 18 janvier 2021 l’action Happsy Line à destination de ses étudiants.

 Tu es étudiant et tu as envie de consulter un psychologue mais…

L’Happsy Line est faite pour toi !

L’INSTN offre la possibilité de bénéficier de consultation en ligne (par webcam) avec un psychologue de l’Apsytude à des étudiants de l'INSTN.

L’objectif de l’Happsy Line est de t’aider à faire face aux situations de mal-être que tu peux traverser et qui peuvent t’empêcher d’avancer sur les plans personnel et scolaire.

Tu peux consulter pour tout type de problème (mal-être, difficultés d’adaptation à l’étranger, phobie, crises d’angoisse, etc.).

Concrètement, comment ça se passe ?

Pour plus d'informations et pour prendre rendez-vous : 

06 27 86 91 83 – rdv.apsytude@gmail.com

www.apsytude.com/rdv-hl

L'AIEA renouvelle sa confiance en l'INSTN et la re-désigne comme Collaborating Centre

L’AIEA et l'INSTN ont signé le 3 février 2021 un nouvel accord de quatre ans qui désigne l'INSTN comme Collaborating Centre de l’Agence. Le périmètre d’action qui portait durant la première période (2016-2020) sur l’enseignement et la formation en sciences et applications nucléaires est étendu aux domaines de l’énergie, et de la sûreté et la sécurité nucléaires.

Dans le cadre de cet accord, une série d’actions communes a été planifiée en concertation entre l’INSTN, l’AIEA, plusieurs directions du CEA et la représentation permanente de la France auprès de l’Office des Nations Unies et des Organisations internationales à Vienne. Ces actions visent à répondre au besoin de développement des compétences pour les applications pacifiques de l’atome et incluent notamment :

Les outils pédagogiques novateurs de l’INSTN, tels que la plateforme EVOC (plateforme de formation en physique des réacteurs) ou la plateforme de formation en ligne INSTART Learning Experience, seront également utilisés pour les différentes actions de formation prévues dans le cadre de l’accord.

Anne Lazar-Sury, Gouverneur pour la France auprès de l’AIEA et directrice des relations internationales du CEA, a exprimé son soutien au renouvellement de cette collaboration en rappelant que « les activités prévues dans ce cadre, qui s’inscrivent en cohérence avec les engagements de la France au titre du troisième pilier du traité de non-prolifération sur les armes nucléaires (TNP), participent à l’enjeu majeur du développement responsable des technologies nucléaires, par la transmission de la connaissance, de la culture de sûreté et de radioprotection, quel que soit le domaine d’application pacifique de ces technologies ».

Le directeur de l’INSTN, Éric Gadet, se réjouit de cette « désignation de l’INSTN en tant que Collaborating Centre de l’AIEA qui atteste de l’expertise de l’INSTN dans le domaine du développement du capital humain pour les applications pacifiques de l’atome. Elle vient confirmer le positionnement de l’INSTN en tant que partenaire privilégié pour le rayonnement de la filière nucléaire française à l’international. L’accord renouvelé et les plans d’actions afférents contribueront aux renforcements des capacités des pays partenaires de la France et s’inscrivent ainsi dans la stratégie internationale de la France de concourir à la lutte contre les changements climatiques et à l’amélioration de la santé. »

Les Collaborating Centres travaillent avec l’AIEA dans différents domaines techniques pour partager leurs connaissances et leurs ressources en matière d’application pacifique de l’atome. Parmi les 46 Collaborating Centres qui proposent de la recherche, du développement et de la formation, la plupart travaillent sur un seul domaine thématique de l’AIEA, quelques-uns sont engagés sur deux. L’INSTN est le deuxième au monde à porter les actions de l’AIEA dans trois domaines couverts par l’AIEA.

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