Cette thèse se concentre sur l'analyse de la sécurité liée à l'hydrogène dans les industries, notamment en cas d'accidents où l'hydrogène est libéré ou généré, comme dans les centrales nucléaires. L'intérêt pour la sécurité de l'hydrogène a augmenté avec l'utilisation de piles à combustible pour la mobilité. Dans des bâtiments compartimentés, des atmosphères inflammables peuvent se former, menant à des explosions compromettant la sécurité. La dynamique des flammes est influencée par les conditions aux limites, notamment les géométries confinées qui accélèrent les flammes. Ce phénomène peut entraîner une transition déflagration-détonation, provoquant des dégâts importants aux structures via des ondes de choc et de combustion. Des recherches montrent que certaines configurations géométriques et mélanges d'hydrogène produisent des pressions plus élevées, même avec de faibles concentrations en hydrogène. Trois questions principales sont soulevées : l'influence de la géométrie sur la pression et l'impulsion, la concentration optimale d'hydrogène, et la possibilité d'atténuer ces effets avec des revêtements acoustiques absorbants. Pour répondre à ces questions, des expériences et simulations seront menées pour comprendre et modéliser ces phénomènes, fournissant des outils pratiques pour les ingénieurs en sécurité.